Clinicat

Devenir chef de clinique, c’est un premier pas dans la vie universitaire. C’est un poste à triple valence : le chef de clinique a une part de soin, d’enseignement et de recherche.

Si vous êtes intéressés ou que vous voulez en savoir plus, manifestez-vous auprès des responsables du DMG ou contactez les chefs de clinique actuels.

Guide du clinicat

Comment devenir chef de clinique

Être chef de clinique, ça se réfléchit, ça s’anticipe.

L’accès au clinicat est réservé aux médecins thésés qui remplissent plusieurs critères :

  • Une bonne motivation!!
  • Une part soin organisée,  ou en passe de l’être :

Le chef de clinique doit assurer une part « soin » dans un cabinet de médecine générale libéral en tant que médecin collaborateur, associé ou installé. La présence d’un membre du département de médecine générale et/ou de MSU sera un plus. Il devra présenter un projet stable lorsqu’il postule au poste de chef de clinique.

  • Une formation préalable :

S’il n’existe encore aucune obligation réglementaire, il sera préférable que le futur chef de clinique ait commencé une formation complémentaire telle qu’un Master. Sa réalisation peut être organisée lors de l’internat, d’une année recherche, d’une année de transition : le mieux est d’en discuter à priori.

De même, s’il n’existe encore aucune obligation réglementaire, le chef de clinique est fortement encouragé à la réalisation d’une formation à l’enseignement, par le biais d’un master, d’un DU ou d’un DESU. Il pourra néanmoins le réaliser en cours de clinicat.

Organisation du clinicat

La part soin :

La part soin représente généralement 2,5 jours de travail en cabinet de médecine générale. Les revenus libéraux sont complétés par une aide financière de l’ARSagence régionale de santé (avec qui il faut se mettre en contact en début de clinicat pour signer le contrat) : 1225 euros sont versés trimestriellement pour compenser le surplus de charge. Si durant un trimestre les revenus (libéraux et redevance) n’atteignent pas 10 200 euros bruts, le chef de clinique recevra un complément de salaire pour atteindre ce chiffre.

Le chef de clinique suivra ses propres patients dont il sera le médecin traitant.

A noter que le jeudi constitue souvent une journée universitaire (réunion de département, réunion de recherche, etc.)

La part universitaire :

Rémunérée annuellement par l’université à hauteur de :

 2e échelon (après deux ans de fonctions)

 19 464,45 euros bruts

 1er échelon (avant deux ans de fonctions)

 16 714,92 euros bruts

 La part enseignement :

Le chef de clinique participe à l’enseignement universitaire ainsi qu’aux différentes journées de formation organisée par la faculté ou le Département de médecine générale.

Il sera amené à enseigner la sémiologie aux étudiants en 2ème et 3ème année de médecine, à participer à la formation des internes (GEAP, cours, portfolio) et selon son implication, à participer à des enseignements optionnels, donner des cours en amphithéâtre et peut même proposer un enseignement.

La part recherche :

Le chef de clinique devra s’investir dans des projets de recherche menés par le Département de médecine générale, par les laboratoires de recherche ou avec collaboration avec d’autres spécialités ou disciplines. Un des objectifs sera la valorisation et la publication de ses travaux de recherche.

Il pourra aussi élaborer son propre projet de recherche avec un soutien méthodologique pour obtenir des financements et réaliser une étude de grande échelle.

A noter que pour accéder aux postes de MCU ou PU, le chef de clinique devra répondre à des critères précis.

(sous-section 53-03 du Conseil National des Universités)

 

Mise à jour le 14/03/2024